09 décembre 2007

World Company II - Part B

Suite de l'Ours.
Au Zétazuni, l'Ours est un peu malheureux parce que les Unions (syndicats), superpuissants, empêchent les stagiaires de travailler. Les stagiaires ne peuvent pas bosser plus que de 9 heures du matin à 5 heures du soir. Même s'ils veulent. C'est horrible.
Et l'Ours fait son stage dans une World Company qui suit les règlements locaux. Il apprend plein de trucs. Dont l'anglais. Il rencontre des tas de gens. Dont Dany Glover et Phil Collins (il les croise, hein, c'est tout).
Il revient et là il veut travailler dans une World Company parce que les standards sont plus élevés. Et dans une World Company on peut aller à l'étanger.
Alors il trouve un boulot dans une World Company, que nous désignerons ci-après par le sigle WC1, puis dans European Company (EC) et maintenant il retravaille dans une WC2.

Deuxième partie : bosser dans une World Company
A. La théorie.
a. fondements idéologiques. Avant, le monde était affreux. Les riches avaient le pouvoir, et les pauvres n'avaient aucun droit. Mais heureusement, les pauvres, qui en avaient marre d'être malheureux, ils ont fait une REVOLUTION. Surtout en France. Surtout à Paris. Le parisien moyen fout volontiers le bordel dans sa ville, et ce, depuis une époque extrêmement reculée. Saint Louis, par exemple, ramait sec avec les parisiens. Mais Saint Louis s'en est super bien tiré ; Louis XVI, moins. Donc les Parisiens ont fait une REVOLUTION pour apporter le BONHEUR à tout le monde en général, les Parisiens, les Français, et les Européens. Non, parce que nous les Français on est super intelligents et super sympas. La révolution a eu des moments un peu désordonnés (et là, en aparté mais je promets je ne disserte pas, je me souviens de ma prof d'arabe, une soeur, libanaise, catholique, née en Argentine, de nationalité française, et ayant passé toute sa vie dans un pays que je me réjouis d'avoir quitté, qui me disait : le parti baas est un bon parti, à la base, c'est un parti comme Robespierre - rien, c'est tout, j'ai rien dit, j'y repenserai une autre fois) désordonnés disais-je, mais ne faut-il pas être indulgent envers le peuple qui a apporté la Vérité au Monde? (Je veux dire le Concept de Base de la Démocratie, non, c'est pas les Anglais, j'aime pas les Anglais, ils boivent la bière tiède).
Donc après la Révolution et après qu'un petit monsieur ait essayé de conquérir l'Europe pour la rendre heureuse, mais l'Europe n'a pas voulu, franchement on se demande et d'ailleurs les Anglais (des jaloux) et les Espagnols (morts plus qu'à moitié, et à qui on donne tout de même à boire, disait mon père), tout le monde en Europe s'est mis à faire plus ou moins comme en France (des révolutions) mais moins sanglantes je trouve, et les gens se sont mis à être heureux. Au lieu de subir leurs gouvernants, ils les ont élus, ce qui est mieux; les gouvernants élus ont déclenchés des guerres, et là, on a sacrément vu la différence! Foin de ces petites guerres amateurs, avec lancers de soldats à pieds les uns contre les autres, dans le désordre et le cafouillis ! tu rigoles : les gouvernements élus ont fait les choses super bien (fallait qu'ils soient réélus) : de la technique, des avions, des chars, de la chimie, de l'efficacité, merde, quoi : donc massacres, tueries, mais dans les grandes largeurs, pas mesquin, amateur comme avant. Les gouvernements ont (enfin) réfléchi. Plus d'amateurisme. De la réflexion, les mecs. On classe les gens. On les observe, on les analyse, on les quantifie. On cherche le plus apte. Le moins apte. On trie (mais rationnellement, on n'est pas des sauvages). Ceux qui sont inutiles pour la société, en a-t-on besoin? Voyons : il me semble inutile de conclure : la réponse à cette question ne s'impose-t-elle pas d'elle-même? Ceux qui sont utiles, en a t-on besoin? Même remarque. C'est en Allemagne que le processus a été le mieux affiné - mais la méthode a déplu. Mauvaise comm. Encore qu'il faille relativiser : le communicant de l'époque a posé les bases de la propagande moderne, mais avec un manque criant de délicatesse ; on fera plus fin.
Voilà. Donc, là si vous voulez, on est heureux. Le commerce et l'industrie se développent, promesse certaine de bonheur. Equipement des ménages, d'abord en truc utiles, puis inutiles, puis virtuels (et là on touche au sublime).
Il y a un rapport avec la suite : retenez rationalisation, méthode, objectif bonheur.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

la fin de ton texte me rappelle un bouquin que j'ai lu dernièrement...;)

Anonyme a dit…

Au secours j'ai peur ! Et pourtant je sais que c'est vrai ce que tu dis.

Valérie de Haute Savoie a dit…

un monde parfait...

antagonisme a dit…

Le meilleur ! Et si bienveillant.