11 décembre 2007

World Company II, part B 2.

Deuxième partie : bosser dans une World Company.
A/ La théorie (suite)
b. Applications pratiques.
Donc on est dans un monde rationnel où on observe les gens avec raison, et on les utilise là où ils sont le mieux pour la monde, et, plus précisément, pour la société. Donc il existe un département dit des Ressources Humaines, dont le chef analyse et décortique soigneusement l'être profond des employés. Car les progrès de la raison ont amené les entreprises à prendre conscience de l'importance du POTENTIEL HUMAIN. C'est vachement important le potentiel humain. Dans les temps modernes, film de Charles Chaplin, on a un exemple facétieux d'entreprise ne respectant pas le potentiel humain de ses employés et essayant de les transformer en machines.
Mais c'était il y a longtemps, longtemps. Maintenant on n'est plus comme ça. On cherche à motiver les gens.
Dans les World Company c'est encore plus vrai. On a besoin de gens compétents. Travailleurs sérieux. Car la puissance de la société vient de ses membres, pas vrai? Si on motive les employés, si on sait les amener à donner le meilleur d'eux-mêmes, alors la société gagnera plus de sous et les employés seront mieux payés, et ils seront plus heureux et tout sera formidable merveilleux.
D'accord? Vous me suivez?
Une petite citation :
"Les indigènes eux ne fonctionnent guère en somme qu'à coup de trique, ils gardent cette dignité, tandis que les blancs, perfectionnés par l'instruction publique, ils marchent tous seuls. La trique finit par fatiguer celui qui la manie, tandis que l'espoir de devenir riche et puissant dont les blancs sont gavés, ça ne coûte rien, absolument rien. Qu'on ne vienne plus nous vanter l'Egypte et les tyrans tartares ! Ce n'étaient ces antiques amateurs que petits margoulins prétentieux dans l'art suprême de faire rendre à la bête verticale son plus bel effort au boulot. Ils ne savaient pas, ces primitifs, l'appeler "Monsieur" l'esclave, et le faire voter de temps à autres, ni lui payer le jouranl, ni surtout l'emmener à la guerre pour lui faire passer ses passions."

Ch'est qui?

3 commentaires:

Pablo*NSN a dit…

¿C'est la deuxième partie de la deuxième partie, là? Ça me rappelle le truc des Marx Brothers, tu sais, the first part of the party of the first part shall be known in this contract as the first part of the party of the first part shall be known in this contract. En fait, tout ce monde des World Companies rappelle celui des Marx Brothers (l'humour en moins). La citation n'est pas d'eux, pourtant. Ils auraient dit, plutôt: …If any of the parties participating in this contract is shown not to be in their right mind, the entire agreement is automatically nullified.[That's, that's what they call a 'sanity clause']. (Oh, I'm fooling you, Anta: there ain't no Sanity Clause!).

Pablo*NSN a dit…

Ah, je viens de souper et j'ai trgoovglé assez facilement l'auteur et l'oeuvre dont tu cites un fragment (mais je n'ai jamais lu cet auteur –pour l'instant (?)–). C'était un écrivain cher à Juan Benet, d'après ce qu'il disait, bien que la syntaxe que celui-ci utilise dans ses romans les plus abstrus s'apparente plutôt à celle de Proust. (Peut-être tu aimerais lire ces romans de Benet –en espagnol, évidemment–).

Anonyme a dit…

Eh bien, bravo si tu as trouvé l'auteur. Il n'est pas très en vogue en ce moment, pour un de ses livres que je n'ose pas lire, de peur d'en venir à détester tout l'auteur...Oui, c'était la deuxième partie de la deuxième partie. Et il y a la suite.