19 juillet 2007

Le pays dans lequel je ne suis pas morte - 2

Ma sauveuse a dit au conducteur que j’étais enceinte et le mec s’est excusé de m’avoir percuté, ce qui m’a toujours surpris vu que je lui ai coupé la route – c’est moi qui n’aurait pas du me trouver là.

Ensuite, la dame m’a emmené à la ville pour faire une échographie (alors que je n’étais pas inquiète du tout). Elle m’a emmené à l’Hôpital militaire en me disant que l’autre avait trop mauvaise réputation, et que par suite de travaux les urgences de l’hôpital normal étaient transférées à l’hôpital militaire.

Nous avons alors eu un deuxième accident de voiture, sans gravité, juste un choc, à faible vitesse, mais bon.

La nana était désespérée ; elle avait voulu m’aider, et voilà qu’elle devenait responsable d’un deuxième accident ; ne perdons pas de vue que le téléphone arabe fonctionnant assez bien en Espagne, toute la boîte a été au courant des deux accidents.

L’échographie a révélée que le bébé allait bien ; le type, à qui je ne demandais rien, m’a dit que c’était un « varoncito », mais bien que le o final ait un caractère masculin, l’information n’a que mollement franchi la barrière de mon esprit ce jour-là.

(En fait, un mois après la naissance, je me suis dit: « tiens, mais varoncito, si ça se trouve, ça veut dire garçon »).

Bon, voilà le début de « comment on ne meurt pas en Espagne ». Un début modeste. Juste des préliminaires.

La suite est mieux.

6 commentaires:

Pablo*NSN a dit…

Parce qu'il y a une suite ? Tu as failli mourir combien de fois en Espagne ? J'attends cette suite avec impatience.

antagonisme a dit…

Une seule fois, mais ces accidents n'ont pas mis ma vie en danger, c'était juste...comme un avertissement. C'est la suite qui a été plus dangereuse.

Pablo*NSN a dit…

Quel suspense !

Anonyme a dit…

Pablo a raison, quel suspense ! A bientôt.

antagonisme a dit…

@

Pablo*NSN a dit…

@ ?!