23 avril 2007

Vacances

Ce sont les vacances, l'ai-je dit?
Aujourd'hui j'ai rejoint les beaufs à la piscine, ils étaient calmes et ne parlaient pas. Le beauf en vacances se repose. Ce soir, les beaufs vont se retrouver chez nous "en famille", n'est-ce pas charmant?
Belle-maman sourit. J'ai trouvé le même ressort qu'au boulot, celui qui place sur mes lèvres, devant la connerie, un éclatant sourire. Je les regarde et je me dis "Il y a peu de chance qu'on...". Et ça me fait marrer.
Tout ça, j'en ai peur, n'est guère chrétien. Mon mépris confine à... des sentiments guère positifs. Dans un blog, un jour j'ai écrit à quelqu'un pour lui parler en termes obscurs de l'existence du mal, toujours prompt à détruire. Dans ce mépris popur ces beaufs-là, je sens une charge de haine et des sentiments négatifs qui ne me grandiront pas, et ne me font pas de bien.
On ne peut rien contre ces gens. S'ils n'existaient pas, mes enfants, comme moi, enfant, ne verraient que leurs parents. Ils ont une famille qui se réunit, s'amuse bruyamment, certes, mais s'amuse et se réjouit, dans l'ensemble, d'être ensemble. C'est bien, non?
Ce soir, dans mon sourire, il y aura... qu'est-ce que je peux y mettre? De l'amour? Puis-je aimer ces gens? Déjà, écarter mon dégoût, c'est bien, non? Il faut procéder par étapes. Je peux sourire de joie de voir mes enfants passer un bon moment en "famille". Un peu de famille, c'est bien, non? Je pourrais aussi sourire de l'amélioration de mon attitude.
Comment puis-je faire pour penser à eux en positif?
M'abstenir du négatif, c'est bien.
Oh! Que je voudrais être au dessus de cela! Que je voudrais pouvoir aimer sans avoir la sensation de me perdre! Je sens parfaitement que c'est mon mal-être qui me retient et que j'ai peur, au fond. Je déteste cela.

Aucun commentaire: