03 avril 2007

Rien du tout

Quand il s'agit de ses enfants on stresse vite.
Il ne s'est rien passé. Ce matin mon collègue m'annonce qu'il a réfléchi et retire son rapport.
J'espère qu'il le collera et mon fils fera une lettre d'excuses, en précisant au passge qu'il a été dénoncé par un camarade (comme c'est monnaie courante ici, nous menons une campagne anti-dénonciation). La lettre montrera sa bonne volonté et comme elle racontera les évènements tels qu'il les a vécu, ça fera une sorte de preuve si cette histoire ressort des tiroirs. Dommage... J'avais déjà noté quelques numéros de téléphone et rédigé un brouillon de lettre... Je comptais remonter jusqu'en haut de l'AEFE, voire les Sénateurs...
J'ai remarqué, surtout ici, que n'importe quoi, dit à tout le monde, très vite et bien présenté, en insistant et sans en démordre, ça fait son effet. Une variante du "N'avouez jamais".
Le problème, c'est que bon, moi je suis prof. Je peux montrer les dents et protéger mon fils. Mais les autres?
A mon départ, je ferai peut-être monter la sauce.
En attendant, le rapporteur, il va falloir que je le coince. En attendant, je vais le signaler à tous les autres profs. Il y avait déjà eu des problèmes similaires l'année dernière, et ce garçon, brillant élève, se moquait d'élèves moins bons... Il n'a pas eu les félicitations à cause de cela (il faudrait les supprimer, ici, ça ne sert qu'à exciter les ambitions des pires gosses) - mais il n'a pas compris la leçon.
Oh que je suis contente de partir...

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