23 octobre 2007

Ado

Fils Aîné a du réviser avec moi ce week end un contrôle d'histoire et apprendre la conjugaison anglaise, qui, tous les deux jours, s'effondre dans son esprit comme un paquet de linge sale.
Je le sais, tout ce qui est grammatical n'a qu'une prise limitée sur son cerveau; il est au bord de la dyslexie. Il raisonne en maths, il raisonne en science, mais retenir la forme négative de I work, il ne peut pas.
J'aime mon fils; il y a treize ans, c'était un adorable petit bébé rose et plein de boutons, le pauvre, c'était mon Titou. Je me réveillais la nuit pour l'empêcher de se gratter. Je lui ai fait et je lui fais toujours des bisous pour lui dire que je l'aime. Il avait d'adorables petits pieds roses dont j'embrassais la palnte en lui disant des trucs gentils.
Mais voilà. Samantdi a écrit un texte auquel je ne peux hélas que souscrire. Maitenant il a des pieds immenses, avec des ongles longs et sales; je dois me battre pour qu'il se lave; il a mauvaise haleine. Il ne parle que de prouts et de rots. C'est affreux. Je lui ai lu des poèmes de Victor Hugo et de Baudelaire, pourtant. Bon, il a des bons côtés, mais sous une couche de crasse et de grossièreté qui m'accablent totalement. D'où ça vient? A quel moment j'ai loupé le coche?
D'un autre côté, il m'embrasse tous les soirs sur le bras ou l'épaules en me disant "ma maman chérie". C'est de la manipulation. J'enrage.
Récit, écourté, de mon samedi.

Fils Aîné se lève à dix heures; et m'informe qu'il ne se sent pas l'envie de travailler dès le matin. Il se trouve que j'ai hélas l'expérience de mon fils et que je sais que, hélas encore, la compréhension ne sert à rien. Quand il se lève comme ça, lui dire que pas de problème, je comprends, eh bien tu n'as jouer une heure à la PS2 et après tu travailleras, eh bien, cela ne fait que repousser le problème. Je le sais pour avoir déjà essayé. Donc, je ne le fais plus. Je rassemble mes forces pour jouer le rôle de la mère chiante : un rôle que j'adore. Je maintiens fermement : non, tu vas travailler dès maintenant, comme ça tu auras fini plus tôt.
- Mais je ne sais pas quoi faire, dit-il. Je n'ai rien à faire. J'ai fait tous mes devoirs.
- Tu ne sais pas par coeur le cours d'histoire. On avait dit que tu apprendrais par coeur ou à peu près tout le cours pour faire les résumés.
- Je parle même pas espagnol.
- On avait dit en Français.
- Plus tard.
- Non, maintenant. Et puis l'anglais. Tu vas avoir un contrôle.
- C'est un contrôle oral. Je peux rien apprendre.
- Et le contrôle écrit?
- C'est dans un mois. Je vais pas réviser maintenant.
- réviser? Réviser? Mets-moi le verbe to work au présent progressif.
- Je ne sais pas. Je l'ai jamais appris.
- S'il te plait, cela fait trois ans que tu fais de l'anglais.
- Eh bien je sais pas quand même.
- Si, tu sais.
- Non.
- Bon, dans ce cas-là tu vois bien qu'il ne s'agit pas de révision. Tu dois apprendre.
- J'ai mal à la tête. je veux jouer à la Play.
- Moi je ne veux pas. Lève -toi et va travailler.
- Non.
(Il était allongé sur son lit)
Au bout d'un moment (une demi-heure)
- Lève-toi et habille-toi.
- Je peux pas.
- Pourquoi?
- Tu veux pas.
- Hein?
- Tu veux que je travaille.
- Je suis désolée, je ne comprends pas.
- Tu m'as pas dit de m'habiller, tu m'as dit de travailler.
- ..........
- Si, c'est vrai. Si tu m'avais dit de m'habiller, je me serai habillé.
- Habille-toi et va travailler.

Bon, je crois que c'est suffisant. Nous avons eu ce genre de dialogue pendant environ deux heures, jusqu'à midi. A midi il s'est mis à son bureau et a commencé à travailler avec une atroce mauvaise volonté. Vers midi quarante cinq, comme le soleil, sa bonne volonté est apparue. Ses demandes d'aides sont devenues pertinentes, il a appris son anglais et son histoire en environ une heure et demie.

Je ne comprends pas pourquoi il ne s'y met pas tout de suite. Sûrement une façon de chercher à s'affirmer. Si au moins il travaillait quand on le lâche! Je ne serais pas sur son dos; mais j'ai déjà essayé : il ne fout rien si je ne le harcèle pas.

Je pourrais le lâcher et m'en moquer. Mais je ne veux pas. Je ne lui demande pas d'être le premier de la classe, mais d'apprendre à l'école, un minimum. En plus, je ne veux pas qu'il redouble : désolé, mais l'école privée c'est cher. Je ne peux pas tout lâcher : je veux qu'il exploite un minimum de ses capacités; souvent, je souhaite qu'il soit majeur et que je puisse me dire : je suis libérée de la contrainte de le harceler.

Ce qui est affreux, c'est que moi ça me détruit, mais pas lui : une heure après, alors que j'angoisse de cette matinée à se disputer, il est de nouveau le petit garçon affectueux que je connais. Quand je lui dis : mais pourquoi m'obliges-tu à crier et à m'énerver? Il me dit : "Ah, ça? Pfff" Il a déjà oublié, ou on dirait qu'il l'a oublié, et ce qui l'agace, c'est que je lui en reparle.

Ces conversations folles que j'ai avec lui me rendent folle, vraiment. Il m'arrive de lui dire : "tu fais tout pour me forcer à m'énerver, mais je ne me mettrais pas en colère". Et je vois juste après dans son regard que non, il ne le fait pas exprès pour me mettre en colère, et c'est moi qui l'ai blessé en lui prêtant des intentions mauvaises qu'il n'a pas.

Je dois apprendre à ne pas me laisser envahir par un sentiment d'angoisse et de désespoir dans de tels moments. Je dois y réfléchir. D'où vient ce sentiment? Je suppose que ses refus me mettent dans une position d'échec. Je ne peux pas m'empêcher, en quelques secondes, d'imaginer un avenir terrible; c'est une projection d'angoisse, mais elle a quelque caractères de réalité. Ensuite je suis prisonnière de l'angoisse. Y penser, pour la prochaine fois.
Je sais. Je vais me préparer un livre à lire pour ces moments. Cela me permettra de sortir de ces angoisses qu'il déchaîne en moi.

Je rappelle que j'ai un autre enfant; avec lui tout est zen. Il fait ses devoirs sérieusement, avec quelques clowneries au milieu; mais jamais il ne se bloque dans des refus : il fait ses devoirs, sans excès de travail, ce que je trouve très bien; recommence s'il a mal écrit, en râlant un peu; puis termine, et va jouer ou lire. Tout coule, tout est fluide.
Mais avec l'aîné, tout peut déraper.

J'essaie de positiver tout ce qui va bien. Il a eu le contrôle, lundi; me l'a raconté; et je l'ai félicité de ses réponses, parce qu'il a vraiment essayé de bien faire.
En fait, il faut que je tienne quand il ne veut pas travailler: parce que je sais que sinon, il ne travaillera pas. Je le sais pour avoir essayé. Mais après, dans notre bras de fer, je dois rester au dessus du débat, et ne pas être atteinte par ses tentatives de déstabilisation; au contraire : il a besoin de ma fermeté, pas de ma colère.
A retenir. Pas facile.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Aïe j'en ai encore pour au moins 15 ans ! Et le petit qui roule tout seul, c'est la spécificité des seconds ?

antagonisme a dit…

Il semblerait. On doit être trop sur le premier, ça l'énerve et lui donne envie de dire non, et on est cool pour le second, qui mène sa vie super-zen. L'idéal, c'est d'en faire dix. Au dixième, on est un parent parfait.

Anonyme a dit…

Je vais y aller au bazooka :
- Dites-lui qu'il est en train de vous détruire.
- Arrêtez la négociation, piquez la colère du siècle (vous verrez le bien que ça vous fera). Et mettez-le en pension.

Bon, allez, on se calme.

Trouvez-vous sur place des gens qui vous connaissent, qui le connaissent, et faites-vous aider. Nous, à distance et ne vous connaissant pas, nous n'y pouvons rien - et je parie que vous ne nous demandez pas de venir pleurer sur vous, histoire que le poids soit encore plus lourd.

Mes enfants sont maintenant adultes. On est passé, pour mon fils, par de mauvais moments, certains dont je ne suis pas fier du tout. Du tout. On en est sorti. Maintenant, je suis un grand-père heureux.

Et pour rien au monde je ne voudrais élever des enfants aujour'hui : portables, game boy, blogues, chats msn, les marques, la tyrannie du groupe bien plus forte que ne pouvait l'être celle de nos parents, et je dois en passer.

J'ignore si c'est votre cas, et ne vais pas chercher à le savoir parce que ça ne me regarde pas, mais je crois que de plus en plus de parents sont prisonniers d'une utopie : le dialogue. Qu'on explique le pourquoi de telle décision, tel choix, d'accord, mais une fois que c'est fait... exécution, et rien n'est négociable !

(Et de moins en moins confiants dans leur autorité : si vous saviez le nombre de parents qui demandent aux instits d'interdire à Mr Enfant Roi de regarder la télé... dans sa chambre !)

Le refus de négociation n'est à faire que sur les points fondamentaux de la vie familiale et de la vie de l'enfant, l'accessoire peut, lui, être en libre service. Mais c'est tout ;-)

Bon courage !

PS Je n'ai sans doute pas assez lu votre blogue, mais... il y a-t-il un papa ?

Anonyme a dit…

Très intéressantm et je suis d'accord avec vous. J'ai l'habitude d'imposer beaucoup d'arbitraires à mes enfants, pour leur faire le caractère et pour me faciliter la vie : globalement, on fait ce que je veux et quand je veux. Le résultat est agréable : ils s'accomodent de tout, et c'est facile à vivre.
Mais pour le travail scolaire c'est autre chose : privé de tout (télé, game boy, PS2, voire lecture), il peut rester une ou deux heures sans rien faire. Les colèresm je les ai déjà piquées; j'ai, de rage, fatiguée de répéter qu'il faut faire tel petit exercice qui dure cinq minutes, pendant une heure, lancé des livres à travers la pièce. Tout cela me fatigue : il y a deux ansm j'ai décidé de le laisser face au mur en attendant qu'il se décide à travailler : c'est-à-dire que j'ai fait en sorte de remplacer deux à trois heures de conflit fatiguant et dévoreur de temps, et pas constructif, par deux ou trois heures d'attente; au moins, pendant qu'il refuse de travailler, je fais la vaisselle, les lits, je prépare le repas de midi, etc. Lui, il regarde le mur en face de son bureau, ou parfois s'endort sur son bureau; puis, soudain, son humeur change et il travaille avec facilité. Le problème, c'est que tout cela prend du temps : si par exemple le dimanche nous devons sortir à deux heures, il faut commencer à s'engueuler dès neuf heures : deux heures pour faire la gueule et refuser de travailler, et deux heures de travail. Parfois j'en ris: je lui dis, tu vois, il est neuf heures, on s'engueule deux heures, d'accord? Et il se marre et fait tout son travail, malicieusement, en une heure; mais parfois, je suis fatiguée, je lui dis juste, allez, fais tes devoirs - et le bras de fer s'engage; pour rien.
En fait, il ne s'agit pas de lui, mais de moi. Il a probablement besoin de conflit; besoin de me tester; son vécu de l'évènement n'est pas le mien. Quand le conflit commence, je mesure son inutilité et je lui lance des appels à la raison pour qu'il s'arrête. "Voyons, lui dis-je, tu sais que je ne cèderai pas, fais tes devoirs", mais il s'obstine.
D'ailleurs, en y réfléchissant, c'est ça le problème : essayer de faire appel à la raison. Je le fais chaque fois que je suis fatiguée, parce que mon naturel est très cool. Quand je suis en forme, je baisse le son de ma voix, je suis tout de suite très sèche, il me demande ce que j'ai, je lui dis que je suis furieuse d'avance, et, par esprit de contradiction, il me démontre que, mais comment ai-je pu penser ne serait-ce qu'un instant qu'il allait protester? Voilà mon erreur de ce week-end : dialoguer - c'est peut-être ce que vous avez voulu dire, mais je ne l'avais pas perçu.La prochaine fois, je fais comme quand j'étais prof : voix grave, ton sévère, sec, précis, déterminé, genre garde chiourme. Je sais faire. Mais j'en ai marre... Je veux gambader dans les champs en cueillant des petites fleurs... écouter le cui-cui des petits zoizeaux...
Quand j'étais prof, au début, j'avais de la compréhension (......) pour les élèves. Tu n'as pas eu le temps de faire tes devoirs? Je comprends. Tu n'avais pas ton livre? Je comprends, moi aussi je suis distraite. Au bout de deux mois c'était le souk dans la classe. Alors j'ai réfléchi. Et je me suis transformé en sergent instructeur de Marines (c'est une image; disons que j'ai fait plein d'efforts pour ça). Ça a marché. Les êtres humains sont démoralisants. Samedi, pas de dialogue. J'aboierai.

Anonyme a dit…

Merci de ne ne pas m'avoir répondu au lance-flammes (sincèrement, vu la brusquerie de mon bazooka, c'est ce que je craignais).

Comme vous ne pratiquez pas la modération a priori, je vais poursuivre avec un courriel. Ainsi vous serez juge de mettre ou non ma réponse en ligne ;-)

Anonyme a dit…

Je vis quelque chose de similaire avec le fils de mon conjoint (13 ans et demi, il est chez nous une semaine/2 et je le considère comme mon fils). Il est capabe de rester enfermé dans sa chambre une journée complète à faire ses devoirs mais lorsqu'on vérifie, les exercices sont faits n'importe comment, les leçons ne sont pas apprises, les consignes ne sont pas suivies etc. J'ai pété les plomb de nombreuses fois effectivement sans effet. Cependant nous nous sommes rendu compte que du coup nous passions nos fins de semaine à essayer de lui faire comprendre le pourquoi du comment il fallait faire les devoirs, à vérifier les apprentissages etc. (il avait l'attention exclusive de 2 adultes) Pendant ce temps, la plus jeune (tendance stakanoviste pour ne pas être comme son frère) passait ses fins de semaine seule ... Nous lui avons clairement dit qu'il utilisait ce stratagème pour attirer notre attention et que ça serait plus intéressant si on passait des fins de semaine sereines à 4 que de plus il est intéressant en dehors de ses rattages de devoirs ..., ça n'a pas eu vraiment d'effets jusqu'à ce que je lui INTERDISE de faire le moindre devoir pendant une fin de semaine, alors qu'il avait un retard de 1 semaine dans ses tâches, je lui ai aussi dit qu'il devait se débrouiller pour rattraper son retard durant la semaine suivante. Il a été fort surpris et a aussi vu ce que c'était qu'une fin de semaine de repos. Il a aussi du trimer fort pour rattraper son retard.
Depuis, ça va mieux, il fait à peut près correctement ses devoirs.
Un autre truc, il y a beaucoup de dialogue chez nous mais pas de négociations à propos de ce qui DOIT être fait.

Anonyme a dit…

laisser, si possible, tomber l'angoisse.
lui faire confiance
avoir le temps
être à l'écoute

j'ai trois enfants de 28, 27 et 19 ans, que j'ai en partie élevés seule. il n'y a pratiquement jamais eu de tensions entre nous
chacun suit son chemin.
je n'ai été ni répressive, ni envahissante, simplement présente, toujours.

mais comme disait pépé Freud, élever ses enfants est la chose la plus difficile qui soit.

faire de son mieux, c'est déjà pas si mal

Anonyme a dit…

Hé oui, Mali, un interdit justifié et appliqué, ça marche.

Sinon, comment pourrais-je expliquer que, quand j'enseignais, c'était souvent les élèves que j'avais le plus puni qui revenaient le plus me dire bonjour l'année suivante (alors qu'en cours de conflit ils m'auraient bien découpé les paupières avec des ciseaux à cranter) ?

Attention, la punition n'est pas le mode majeur de l'éducation. Disons que c'est un outil (à combiner toujours avec le compliment) qu'on peut utiliser quand les autres sont inopérants.

(Céleste dit "faire de son mieux" : pas mieux ;-)

antagonisme a dit…

Merci de vos conseils. Je pense que lui faire confiance et éviter l'angoisse c'est le plus important; pour moi, c'est à dire qu'avec mon caractère ça demande des efforts. Parce que ce que je n'ai pas assez dit, c'est qu'avec son écriture illisible, son refus ponctuel de travailler (je dis ponctuel parce qu'il vient de passer calmement deux heures ce soir à faire ses devoirs - l'éducation espagnole, c'est le bagne!), c'est un garçon charmant, curieux, et dont la tutora m'a dit, qu'à part sa désinvolture en classe il avait un merveilleux sourire plein de "nobleza" - elle a employé ce mot, qui veut dire noblesse, et depuis je regarde son sourire que je trouve magnifique, mais je ne vois pas ce qu'elle veut dire.

antagonisme a dit…

A pmb : oui, c'est vrai, les élèves avec qui on est le plus dur sont les plus gentils après. J'ai eu une quasi déclaration d'amour d'un cinquième que j'allumais dès qu'il bougeait : il m'a dit que j'étais sa prof la plus merveilleuse, et qu'il me regretterait toute sa vie. Précisons que l'année dernière, j'étais la prof de mon fils, vu que j'étais la seule du collège dans ma matière.

Anonyme a dit…

Des histoires comme ça, j'en ai un paquet. Une autre ? Un certain B..., que pour le coup c'est moi qui aurais bien voulu manier les ciseaux (mais la loi s'y oppose, je crois), vient me voir le dernier jour pour demander s'il m'aurait en 5°. Moi, avec un grand sourire :
- Rassure-toi, tu vas être débarassé : non.
Et lui :
- Mais Monsieur, j'aurais bien voulu, moi !

A l'inverse, il est fréquent que les têtes de classe vous snobent dès qu'ils n'ont plus besoin de ce que vous étiez pour eux : une machine sur laquelle on appuie pour avoir des informations. Quand vous les croisez dans les couloirs, ils vous marcheraient dessus plutôt que de vous saluer.

Moi, je n'aurais pas pu être le prof de mes enfants. Ce fut une source de conflits avec leur mère, qui voulait que non content de surveiller les devoirs, je leur donne des cours. C'est une autre relation, et celle de père m'a suffi - et leur a suffi, si j'en juge les sentiments qu'ils me témoignent maintenant qu'ils sont adultes, voire parents. Et c'est une des raisons pour lesquelles le home-schooling me laisse dubitatif.

antagonisme a dit…

Puisque le sujet est là, je peux te dire que le home schooling, il faut le prendre avec des pincettes; si j'en sais quelque chose,c'est que cela a été mon cas; et de ma propre volonté. Le problème, ce n'est pas le niveau scolaire : je travaillais bien, et seule. Mais moi déjà si peu à l'aise avec les autres, cela n' a rien arrangé. Je ne sais pas, cependant, si l'école aurait changé quelque chose. Ce qui aurait tout changé pour moi, c'est d'avoir d'autres parents.

Anonyme a dit…

euh...j'ai été à la place du grand.Je vooulais faire mes devoirs après avoir regarder la télé ou ou jouer un peu.Enfait c'est juste que je ne voulais pas le faire.On repousse ,on repousse et le soir arrive.
Je ne comprennais pas pourquoi mon père voulais à tout prix que ce soit fait avant.C'était idiot puisqu'il fallait le faire à un moment ou à un autre.Alors pourquoi pas après.
Maintenant je sais que c'est stupide.iL vut mieux être débarrasssé. Mais bon c'est la femingite...

libertad

antagonisme a dit…

Pas sérieux, pas sérieux... Mais tu vois, si je savais, que même tardivement il va faire ses devoirs... Je lui ficherai la paix. Du reste, il s'achemine, lentement, vers cette voie : exemple, ce matin il a fait des devoirs (oubliés) de techno avant de partir. En fait, il avait 5 questions, il a prévu de répondre "Je ne sais pas" à trois d'entre elles, et de faire les autres.
Pour la techno je m'en fous, voilà pourquoi : chaque année le programme change, donc pas d'accumulation de lacunes, comme en langues, maths, français. Le suivi intéressé du cours qu'il fait lui amène suffisamment d'info; il s'instruit, quoi, même en baclant les devoirs.
En langue - pour moi c'est hyper important, les langues, et la maîtrise d'un minimum de grammaire (très dur pour lui) est indispensable - sauf pour l'espagnol, car il va apprendre à le parler d'instinct.
Les autres matières sont pour l'instant un support pour l'espagnol : en les travaillant, il progresse en espagnol.
Le pire c'est qu'aujourd'hui je suis zen et je m'en fiche.