07 juin 2007

Ecole française

Suite à un commentaire de Pablo et à une longue pratique de l'école française à l'étranger, j'ai décidé de ne pas mettre Titounet à l'école française. Pour Titou c'est facile : de toute façon il n'y a pas d'école, donc c'est le collège espagnol (religieux; j'espère qu'il n'y pas d'uniforme). Pour Titounet, il y a école française. Mais moi j'en ai marre des écoles françaises. Elles sont remplies de Français qui se la pètent et d'étrangers qui se la pètent encore plus.
Hier, j'ai donc entrepris de circonvenir Titounet, à la base peu emballé de quitter le système français. Nous avons lu un livre extraordinaire, qui s'appelle "Maman, je peux t'aider?" en espagnol et qui est un guide pour apprendre aux enfants à faire le ménage ( avec les parents, en famille, dans la joie et la bonne humeur).
Il a lu et je lui ai dit : "Tu as vu! Tu lis déjà espagnol!" Ce qui l'a ébranlé. L'effet M. Jourdain, en somme.
Ce soir, Titounet (qui n'est pas sur terre pour rigoler, contrairement à son frère, et qui ne blague pas avec l'école) est venu m'apporter le livre pour le lire. Avais-je cru m'en tirer à bon compte? On doit apprendre l'espagnol, il ne faudrait pas se défiler. On a relu le bouquin. Avec un peu de chance, Titounet va parler espagnol avant Titou.

A part ça, j'ai eu le Hermano Director du colegio de Titou. Il n'y a pas de place pour lui mais bon, no te preoccupes mujer, ils me le prennent. Chic. Et est-ce que je lui donne des cours d'espagnol? Le Hermano Director rigole : un curso intensivo de playa y mar, este verano.
Voilà pourquoi j'aime bien l'Espagne. Comparé au sérieux de l'école française... Sérieux excessif et péteux, je trouve.

Il n'y a pas de contradiction entre mon jugement sur l'école française et ce que j'ai dit du savoir. Il n'y a rien de plus important que le savoir. Mais on peut être cool et se marrer. Et apprendre. Pas obligé de prendre des grands airs.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir, Anta.

Je te lis un peu en diagonale de Saint Malo parce que j'ai peu dormi la nuit dernière : j'ai eu un long voyage en plus pour arriver ici.

Tu me fais sentir une lourde responsabilité sur mes épaules (sur ceux de Nothomb aussi, j'espère... !) ! (J'exagère un peu, bien sûr, je vois que tu as réfléchi). (Les cahiers à rayures Seyès n'ont eu aucune influence, j'ai l'impression ?!).

Je m'écroule de sommeil, je dis un peu n'importe quoi, et puis il faut que je me repose pour demain après-midi. Dimanche soir et lundi toute la journée, je serai à Paris, en touriste accidentel.

Anonyme a dit…

Pourquoi ne pas le mettre dans une ecole publique????Je crois que les gamins (et les parents) des collèges cathos espagnols "se la petent grave" eux aussi même si c'est plus sympa puisque c'est fait "a lo español".

libertad