11 février 2007

Think positive, m....!

Est-ce le printemps? Je me sens plus positive.
Alors maintenant on arrête.
On arrête de pleurer parce qu'on est invité par des gens qu'on adore pas. On assume. Soit on y va parce qu'on veut avoir une vie sociale et parce qu'il vaut mieux être inséré socialement, ou alors on fait la gueule, on se referme on se replie et on déprime parce que qu'est-ce que j'ai fait cet été,hein? Je n'ai vu personne, j'étais toute seule et j'ai fini par déprimer même si mon petit démon me pousse à cela (avoir envie de rester toute seule).
Merci à la vie de me créer des activités qui même si elles ne m'enchantent pas s'avèrent finalement plutôt bénéfiques!
Si les seules contraintes de ma vie sont d'aller aux soirées de mes collègues, quel malheur, quel malheur!!
La superficialité de la vie sociale . Oui, on le sait, depuis Saint Augustin on le sait alors on ne va pas pleurer. Il n'y a de vérité qu'en Dieu, de toute façon, alors c'est tout. Socialisons poliment pour le mari et les enfants, allons chez les gens, faisons des raclettes, des paellas, et ne faisons pas c... le monde avec nos états d'âmes. Le soir, prions, et remercions Dieu de ne pas être dupes de toutes ces manières. Et remercions Dieu de nous donner la possibilité d'épater les abrutis parce qu'on a des sous et de l'éducation et que socialement ça le fait. Oui, je pourrais être SDF, et là alors la superficialité des valeurs je la percevrais encore mieux. Mieux être invitée partout parce que j'ai une image sociale locale plutôt propre (prof + femme de) que dans la misère.
Encore qu'il faut que je fasse très très attention parce que pour l'instant, l'Ours et moi, on n'a pas de retraite, alors SDF, maintenant non mais plus tard peut-être, et là, la superficialité du monde des hommes, je serais en plein dedans.
Enfants heureux, en bonne santé. Bon : tendance dysorthographe mais bon : il y a trois diabétiques autour de nous et un enfant avec une tumeur au cerveau. Relativisons.
Les locaux sont agaçants parce que Dieu veut que j'arrête de me plaindre. Il veut que je m'adapte. Je m'adapte, d'accord. Chaque fois qu'un chauffeur de taxi m'énervera à vouloir prendre LA route la plus embouteillée plutôt que MON chemin kivavit, je penserai à lui. Voilà : ne pas se laisser happer par les infimes misères du quotidien mais s'élever au dessus d'elles et constater avec ahurissement qu'elles n'existent même pas. 50 millions d'enfants travaillent en Afrique, alors tais-toi.
Mon histoire, c'est celle d'une nana qui se cogne le petit orteil au pied de la table : ça fait mal, hein? On peut même pousser un grand cri de douleur. mais de là à importuner tout le monde avec ça.

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