10 juin 2007

John Q.

Vu hier soir un excellent film, malgré quelques petits défauts : John Q., de Nick Casavetes, le fils de John (je ne sais plus si c'est John car je l'ai toujours appelé par son prénom).
Réussir à faire un film correct avec un sujet aussi aride que les carences du système de santé américain, avec des personnages un peu ambigus (ni tous méchants ni tous gentils), un film avec des bons sentiments, de l'action, des rebondissements, du suspens : bravo. C'est un film plus pensé que senti, ou senti trop à l'américaine.
Bon, évidemment, son père était plus inspiré... Mais parfois un peu obscur... Cela étant, je ne compare pas, je suis une fan du papa, mais je trouve que le fils tire bien son épingle du jeu. Nick aurait pu être trop réalisateur hollywoodien, insipide, ou alors hystériquement engagé. Au lieu de cela, ses films, bien que manquant un peu de souffle, de poésie, du petit quelque chose qui fait que, sont quand même nettement au dessus du niveau du film américain de base. De toute façon, j'aime bien les films à messages (je suis une fille simple), sauf quand ils sont chiants (c'est-à-dire français, en général - le Français, pour faire honneur à un passé qu'il ne comprend pas toujours - parlons un peu de Robespierre - se croit toujours obligé de faire des films gauchistes ennuyeux, conçus dans son 350 m2 à Bastille, au retour de soirée avec le Gotha intello-cinématographique parisien).
Bref, John, Q., c'est distrayant, émouvant, avec de bons acteurs.

J'ai vévu brièvement à NY et j'ai vu plein de film de série Z : les films américains que les distributeurs français achètent sont déjà excellents par rapport aux navets que les studio américains pondent.

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