31 mars 2007

Enfants

Aujourd'hui je surfe furieusement et j'ai découvert un blog formidable.
Dans ce message, Hélène parle de l'enfant parfait, dont on doit faire son deuil. Deuil plus difficile pour elle.
Je vois bien comment j'ai pris mon fils aîné, de quelle façon je l'ai embrigadé, et je me vois le lâcher de plus en plus, le laisser avancer, cet enfant loufoque, qui veut aller à droite quand on lui demande d'aller à gauche. Aujourd'hui, comme je lui parlais de notre départ, dont il se doute et dont il n'a parlé à personne (sinon des élèves seraient venus me voir), j'ai réalisé sa force et son caractère. Il m'a impressionné. Il a envie de partir, "parce qu'ici c'est chiant", mais il n'en parle pas et n'a même pas l'air impatient de savoir où, quand, comment. Son flegme m'a stupéfiée. Il devient adulte.
Et je me suis tellement fait de souci, alors qu'il n' a aucun problème. Son écriture. Son ardeur au travail.
Son seul "problème", c'est l'écriture. C'est tout!
Je découvre que mon fils est un garçon formidable. Que je n'ai aucun souci à me faire.

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