Je crois que ça m'a soulagé d'écrire cela.
En même temps, parler avec cette "Magui" m'a fait du bien, elle m'a dit plein de trucs intéressants.
Entre autre, qu'il n'y avait pas de famille "normale". Moi j'ai toujours l'impression que moi je suis tarée mais que dans le "vrai monde", là où les gens sont normaux...
Il n'y a pas de vrai monde, m'a-t-elle dit.
Et c'est vrai. Il n'y pas de vrai monde. C'est tellement évident.
Les gens sont plus ou moins dingues, mais le monde normal, celui des vrais personnes équilibrées, il n'existe pas, il n'est qu'une vue de l'esprit qui nous sert à ne pas sombrer dans la folie.
11 mars 2007
Catharsis
Publié par antagonisme à dimanche, mars 11, 2007
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2 commentaires:
Votre tourment me touche beaucoup. Il me rassure quant au mien.
Vos réflexions sont profondes, lucides, intéressantes. Entre autres ce que vous écriviez concernant l'amertume liée au racisme.
Je le vis à Paris. Hier un homme me conseillait de rentrer chez moi parce que je lui demandais un renseignement.
Mon insatisfaction, mon amertume, me rend intolérante à la différence qui m'entoure chaque jour, et m'a rendue à quelques reprises agressive. Alors que je reproche précisément cette agressivité aux gens qui m'entourent.
...enfin.
Je vous souhaite le meilleur.
Il me semble que vous êtes déjà très éclairée. On dirait presque que vous pouvez parfaitement vous passer de ces commentaires. Mais je me permets de le laisser quand même. Pour le partage.
(Woody Allen me vient souvent en aide aussi !)
Merci à toi, l'exilée.
Vivre déracinée c'est dur, mais on gagne toujours à se battre pour s'adapter, c'est ce que je crois, parce que cela correspond à mon expérience. On gagne dès qu'on commence à se battre, pas seulement quand on a progressé. Vivre, c'est lutter, y compris contre soi-même.
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