Bossé comme une folle aujourd'hui, une trad d'un article rédigé par universitaire local sur Lord Jim (roman que j'ai toujours trouvé, j'ai honte, honte, rasoir).
Contente de moi.
Mis la table pour ce soir.
Trouvé des docs intéressants sur la filière lait en Afrique. Je ne sais pas si ça sera exploitable par les élèves, trop dur, mais je pourrais en parler en cours. Lien ici, pour ceux que ça peut intéresser.
Faute de moyen pour exploiter le lait africain sur place (problème de conditionnement, de transport) les états africains importent des surplus européens en poudre, ruineux pour eux.
A propos : c'était l'Aïd hier.
Aïd mabrouk.
31 décembre 2006
Aïd mabrouk et bonne année
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30 décembre 2006
vacances
Je fais tout ce que je devais faire mais les vacances c'est cool quand même. Je suis dans les traductions et ça me pompe sérieux. J'ai même plus le temps de bosser mon roman qui rame, mais qui rame.
J'ai mangé plein foie gras ce qui est positif.
J'ai eu un copain de mon fils.
Bien aussi.
Je continue.
Publié par antagonisme à samedi, décembre 30, 2006 0 commentaires
23 décembre 2006
Courage
Je suis performante sur Noël. Je l'ai abordé avec appréhension, mais maintenant j'y vais à fond. On commence avec Saint-Nicolas, et on finit avec Los Reyes magos, los que traen regalos a los ninos. Résultat : ils ont des cadeaux deux fois. Il y a chez moi trois sapins, et des lumières partout.
Sur Noël, je suis fière. Suradaptée.
En revanche, je déteste les anniversaires (autre festivité socio-financière). Je déteste tous ces merdeux mal élevés qui débarquent chez moi, et plus encore leurs mères, dans la surenchère de la maternité exacerbée - et plus encore leurs sourires inutilement aimables. Les unes jettent leurs gosses en bas et disparaissent pour trois heures, les autres s'incrustent ici et regardent autour d'elles - et je ne correspond pas au profil (pas le bon quartier, un appart au lieu d'une maison, est-ce que j'ai du fric ou pas?). Je me cache dans l'ahurissement et je passe toute la journée à chercher les petites cuillères et à servir le thé. Jouer les idiotes me sert de tampon.
Le jeu social se passe bien en ce moment, je maîtrise. Je me demande juste à quoi ça mène? Pour l'instant, au moins à ce que mes enfants n'aient pas la réput d'avoir une mère folle. Mais après? je me sens curieusement esclaves de toutes les micro-satisfactions d'amour-propre qui m'échoient. On m'a vu au pot du consul, avec tous les beauf du coin. Bon, je suis copine avec des sortes de "personnages" locaux. Serrage de mains, salutations. A quoi ça mène?
Dans mon boulot, le dégoût que m'inspire les amitiés nouvelles et fifilles ne m'a pas fait fuir tous mes collègues (comme c'est le cas habituellement). Tout en gardant une distance de femme occupée et dotée d'une intense vie mondaine hors-relation de travail, je me suis mêlée poliment aux festivités proposées, sans (je crois) faire la grimace sur ces anciennes assoiffées du sang frais et de la fantaisie des nouveaux profs et qui les aident, les transportent, leur donnent toutes les adresses et déploient autour d'eux un charme, une amabilité un empressement impossible à refuser. Tandis que j'observe, pleine de mauvaises pensées (ces gens qui ne peuvent vivre qu'à 25), je me demande si je ne deviens pas seulement une vieille conne jalouse. Mais je ne crois pas. Hier, ma collègue en quête d'amis (elle a épuisé son stock d'anciens) m'a demandé (enfin - ça fait trois ans qu'elle ne veut pas me poser la question) : "Mais tu sors avec qui, toi, à part nous?"Hein? J'ai des amis hors du boulot (et je n'en ai pas l'air)! Elle aimerait bien que je lui en fourgue deux-trois, histoire d'étoffer son groupe. Mais non. Je me fais ma collec, moi aussi. J'ai besoin de contrebalancer les uns par les autres. Un excès d'industriels vulgaires amusants mais exhibant leurs frais (moi, quand je rentre en France, c'est 6 000 euros ), ou leur voiture (j'ai changé mon Rover 800ttx Turbo pour un Sioux Evasion 332 CC Turbo à injection bi-latérale) m'oblige à des fréquentations plus littéraires (Ah, bien sûr, Duras, c'est une autre façon d'écrire, mais de toute façon, après Proust, qu'est-ce qu'on pouvait faire?) ou autres (Tu sais combien de temps il faut pour construire une scène comme celle-là? de toute façon, pour construire une image il n'y a plus que les frères Cohen). Cependant, ne jugeons pas trop vite l'industriel: il a son charme : il fait des blagues bêtes mais marrantes, il picole, il est pourvu d'enfants qui jouent avec les miens à la PS2, ça les occupe. Parfois il vit des turpitudes amoureuses marrantes, il trompe sa femme, il couche avec la bonne, il l'épouse, c'est très désordonné... l'intellectuel, ici, est nettement plus austère. Il parle tout le temps et comme il n'a pas d'enfants, les miens se réveillent tôt parce qu'ils n'ont pas joué tard (mais moi j'ai dormi tard et j'ai bu, ça ne m'arrange pas). L'intellectuel couche localement, lui aussi, mais avec sérieux. Il ne se vautre pas, il communique avec la population locale.
Certains industriels arrosent tout le repas au champagne, par frime. Mais moi, ça me va. Le champagne, je le bois.
(C'est pas la meilleure marque, car l'industriel parvenu a mauvais goût - mais je ne dis rien).
Tout ça ne répond pas à ma question première : à quoi bon?
Publié par antagonisme à samedi, décembre 23, 2006 0 commentaires
Noël
Ouf, on a réussi à finir sans drame.
Pourtant je n'avais plus qu'un quart de cerveau cette semaine.
En avant pour les fêtes.
Loin de nos familles, heureusement. Sans drame, sans vexer.
Les cadeaux des enfants sont prêts, il faut finir les paquets.
Demain, nous dînons avec des amis.
Je hais mes familles et leur cortège de non-dits et de fausseté en cette période.
Nous serons calmes et nous rirons, demain.
La famille doit-elle être si pesante?
Publié par antagonisme à samedi, décembre 23, 2006 0 commentaires
12 décembre 2006
Divaguer
Les jours passent, et les heures, et les rues défilent.
La vie est un voyage solitaire et triste.
Tous les rêves, tous les peut-être, tous les plus tard.
Tous les si, tous les on aurait pu, tu les on fera.
Le temps les balaie.
Des rues vides, calmes, sans voitures, de cette ville ancienne.
Marcher longtemps, en regardant à travers les fenêtres.
Les maisons des autres, les noël des autres, les familles des autres.
Moi aussi un jour.
Moi aussi les grands parents, moi aussi les sapins, moi aussi les amis et les fous rires.
Mais... : non.
Bise glacée, nuit blanche et glaciale.
Dans la chambre vide, les autres toujours les autres : dehors.
Ils rient toujours dehors.
Ils s'amusent toujours.
Ils sortent ensemble. Ils se parlent.
La chambre reste vide.
Je somnole dans le lit devenu froid.
Pourquoi sortir? Que dire? Comment jouer ce jeu dérisoire?
Impossible.
Les voix, dehors.
Ils rient, ils s'amusent, ils se parlent.
Je ne sors jamais. Je ne suis jamais sortie.
Publié par antagonisme à mardi, décembre 12, 2006 0 commentaires
11 décembre 2006
Salut
Deuxième semaine des conseils de classe, et réunion parents-profs. Les journées durent 12 heurs, je suis coinçée niveau temps.
J'ai eu une extinction de voix, en plus.
Publié par antagonisme à lundi, décembre 11, 2006 0 commentaires